Dans l’usinage des métaux, on utilise les machines conventionnelles (fraiseuse, tour, aléseuse…) en fonction du type d’outil utilisé) ou des centres d’usinage (des machines à commande numérique) dans le but de fabriquer des pièces par enlèvement de matière en utilisant des outils coupants. Lors de l’exécution de cette opération, il y a des dangers de nature physique très importants (écrasements, coupures, poussières dans l’œil…), mais aussi de nature chimique, en raison des huiles de coupe qui peuvent présenter des risques respiratoires et cutanés. Des mesures de prévention individuelle et collective réduisent la gravité et la fréquence des accidents d’usinage des métaux.
Les risques de l’opération d’usinage des métaux
Les risques physiques
- Aux niveau des manutentions : calage et positionnement des pièces à usiner, chargement, ouverture et fermeture du capot de la machine, desserrage et serrage des mors, … peuvent provoquer des gestes répétitifs , des ports de charges et une station debout prolongée menant à l’apparition de troubles musculo-squelettiques.
- Au niveau la machine : les processus de fabrication de pièces et le réglage des outillages peuvent conduire à la survenue d’accidents comme les coupures, corps étranger dans l’œil, les écrasements, … si la machine est mal entretenue ou si les mesures de sécurité ne sont pas respectées ou que l’opérateur ne maitrise pas bien le fonctionnement.
- Au niveau de l’environnement de travail : chaleur, chutes sur un sol d’atelier glissant à cause des fluides de coupe répandus, odeurs de décomposition thermique de l’huile, bruits…
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Les risques chimiques
- Les huiles de coupe ou (fluides d’usinage) sont utilisées sur les machines outil pour la lubrifier et refroidir les opérations d’usinage : les fluides d’usinage ont pour rôle également de réduire les risques de grippage, limiter l’usure de l’outil et empêcher la corrosion des métaux.
- Des solvants halogénés tels que le trichloréthylène sont utilisés pour dégraisser les pièces métalliques.
ce solvant a une toxicité sur le cœur et le système nerveux central. En plus, il est cancérogène.
Les mesures de prévention des risques
Toute machine doit porter les signalisations, avertissements et dispositifs d’alerte nécessaires pour la sécurité des travailleurs afin d’éviter ou minimiser les risques d’entraînement, de coupure, de cisaillement causés par les outils, d’écrasement… Il faut que cette identification soit réalisée par des et couleurs normalisées et pictogrammes. Les éléments de travail doivent être protégés, disposés, équipés ou commandés de façon que les opérateurs ne puissent arriver à la zone dangereuse.
Les panneaux de signalisation devront être choisis et disposés de manière à être compris et perçus facilement sans ambiguïté.
Aussi, il est obligatoire que chaque machine soit équipée d’un ou plusieurs dispositifs d’arrêt d’urgence accessibles, en nombre suffisant et clairement identifiables, permettant d’éviter les situations dangereuses qui peuvent se produire.
Il y a beaucoup de protecteurs qui doivent être installés sur les machines-outils contre les bris d’outils coupants, les projections de copeaux ou de fluides d’usinage afin d’assurer la sécurité des personnes. Parmi ces protecteurs on trouve : écrans de sécurité et de protection des opérateurs, enceintes grillagées et bâtis de sécurisation de machines, dispositif d’inter verrouillage, carters de protection de machines, Interrupteurs de sécurité
